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09/09/2024 Actus

Sam Lowes « En Superbike, tout est très différent »

Paris, 9 septembre 2024 - Vainqueur à neuf reprises en Moto2, troisième du championnat du monde de la classe intermédiaire en 2020 sous les couleurs Elf Marc VDS Racing, Sam Lowes a cette année quitté les Grands Prix pour s’engager dans le championnat du monde Superbike. Toujours avec la même équipe, et la même passion.

Comment vivez-vous le fait de participer cette année au championnat du monde Superbike après de nombreuses saisons à courir en Grands Prix ?

Très bien ! C’est une nouvelle expérience et je l’apprécie énormément. C’est effectivement un changement important dans ma carrière, mais aussi dans ma vie, mais il est positif. J’ai passé de nombreuses années en Moto2, et je dois aujourd’hui m’adapter en Superbike à une Ducati évidemment très différente à piloter. La moto est plus lourde, plus puissante. Le format du week-end est lui aussi différent avec la Superpole, les deux courses longues et la course Superpole. Et puis mon frère court aussi dans ce championnat, je suis très content de le retrouver.

Comment vous êtes-vous adapté à cette nouvelle catégorie ?

Tout est très différent et j’ai dû changer beaucoup de choses dans mon approche de la compétition. La façon de piloter, bien sûr, mais aussi de gérer le week-end.

En Superbike, je ne dirais pas qu’il faut être plus agressif, mais il faut utiliser davantage l’avant de la moto sur la première partie du freinage pour préparer le virage et pouvoir ensuite accélérer. Utiliser le grip en sortie de virage est essentiel. Cela n’est pas évident, surtout quand on a pris d’autres habitudes avec une moto plus légère et beaucoup moins puissante.

Votre frère vous donne des conseils ?

Oui, bien sûr, nous sommes proches et discutons beaucoup ensemble. Il m’aide énormément dans cette transition, mais évidemment, il veut me battre et moi le battre. J’ai suivi de près sa carrière, et cela fait donc très longtemps que je m’intéresse au Superbike. Cela m’aide aussi aujourd’hui à appréhender les détails qui font la différence. Je suis arrivé dans ce paddock en ayant une idée des pneus, des circuits, du pilotage… J’étais prêt à changer de championnat.

Quel bilan faites-vous de vos débuts en Superbike ?

Je dirais que ça n’est pas si mal. Tout n’est pas encore parfait, mais il y a eu des courses positives. Bien sûr, il y a encore trop de chutes… J’ai encore du mal à gérer certaines situations, à cerner la dégradation des pneus… Je l’ai dit, tout est différent par rapport au Moto2, et je suis toujours en phase d’apprentissage.

Vous continuez à suivre le parcours des pilotes Moto2 du team Elf Marc VDS que vous avez quitté cette année ?

Oui, bien sûr, nous appartenons à la même famille ! On parle beaucoup des nouveaux pneus Pirelli qui ont cette année remplacé les Dunlop en Moto2. Cela semble poser des problèmes aux pilotes, et Tony comme Philip n’y échappent pas. Je pense que l’équipe attendait là-aussi un peu mieux en termes de résultats, mais Tony parvient à rentrer régulièrement dans les points. Philip manque lui de réussite depuis l’ouverture du championnat. Il a attaqué la saison avec un problème de bras, il est tombé, s’est blessé… Je pense que ces deux pilotes n’ont pas encore eu l’occasion de montrer leur réel potentiel. Mais la saison est loin d’être finie. Je suis sûr que pour eux comme pour moi, le meilleur est à venir.