Skip to content

18/09/2024 Actus

Jonathan Rea « L’huile moteur ELF que nous avons développée est aujourd’hui utilisée au quotidien par des motos de route. »

Paris, 18 septembre 2024 - Entre 2015 et 2020, Jonathan Rea a décroché six titres de champion du monde Superbike d’affilée avec Kawasaki. Une domination historique qui a aussi été le fruit d’une fructueuse collaboration avec la compagnie TotalEnergies.

En 2015, vous remportiez le premier de vos six titres de champion du monde Superbike. Quel souvenir gardez-vous de cette première saison avec l’équipe Kawasaki ?

Ça a été une saison incroyable ! Cela faisait des années que je travaillais pour cela, je peux même dire que j’avais travaillé toute ma vie pour décrocher ce titre de champion du monde. J’ai commencé par le motocross grâce à l’aide de mes parents, puis j’ai eu des opportunités pour passer à la vitesse… Quand j’ai rejoint l’équipe Kawasaki, cela faisait déjà six ans que je courais en World SuperBike (WSBK). C’était la première fois que tout était réuni, et ce titre fut un grand bonheur, pour moi-même, mais aussi pour toute ma famille et tous ceux qui m’avaient accompagné jusque-là. Cette saison 2015 fut le début du plus beau chapitre de ma carrière.

La pression était-elle forte ?

Non, pas vraiment, parce que cette année-là tout s’est super bien passé. J’avais une super moto, une super équipe… Je pilotais naturellement, je ne forçais jamais… Je voyageais autour du monde avec beaucoup de plaisir. Je n’avais pas l’impression de partir au boulot le matin. Encore une fois, 2015 ne fut pour moi que du bonheur.

Y’a-t-il eu une forme de délivrance après toutes ces années à chasser ce titre ?

Oui, bien sûr. Il y a eu une forme de soulagement. En fait, la joie n’est pas venue tout de suite. Quand j’ai eu le titre en poche, j’ai eu l’impression qu’on m’enlevait du poids de mes épaules. Avant d’en arriver là, il y avait eu tant de travail et de sacrifices, qu’il m’a fallu un moment pour savourer ce premier titre.

Et puis il y en a eu cinq autres. Comment avez-vous vécu cette domination jusqu’en 2020 ?

Rester au sommet aussi longtemps, sans quitter la première place, c’est peut-être la chose la plus difficile dans ce sport. Six titres de champion du monde d’affilée, c’est quelque chose d’unique qui demande beaucoup de travail. La régularité, c’est le plus compliqué car il ne faut pas faire d’erreurs, il ne faut pas se blesser et il faut compter sur une équipe rigoureuse et un matériel très fiable. C’est tout ce que nous avions réuni chez Kawasaki. Je pense aussi qu’en termes de pilotage, j’étais alors en pleine maîtrise de mon sujet. J’ai vraiment apprécié ce défi.

Vous avez obtenu vos six titres avec ELF. Que retenez-vous de cette collaboration ?

C’est juste, j’ai partagé tous mes succès avec ELF. J’ai été enchanté du soutien technique qui a, évidemment, contribué à notre domination tout au long de cette période. J’ai participé au développement de différents produits qui ont ensuite profité aux clients de la marque. Ce fut un partenariat extraordinaire dont je suis très fier. Et puis il y a eu aussi de belles livrées sur nos motos aux couleurs ELF.