11/07/2022 Actus
Alpine retrouves les sommets en WEC !
Monza, Italie, 11 juillet - Le quatrième rendez-vous du Championnat du Monde FIA d’Endurance avait pour cadre l’Autodromo Nazionale de Monza, en Italie.
Soit un circuit plus communément connu sous le surnom de Temple de la vitesse. Et force est de constater que le spectacle a été au rendez-vous sur ce tracé qui fait la part belle aux hautes moyennes horaires. Après sa déconvenue des 24 Heures du Mans, l’Alpine Elf Endurance Team avait à cœur de retrouver un rang plus conforme à son réel niveau de performance. En raflant la victoire absolue, soit la deuxième de la saison après celle conquise en début d’année à Sebring, aux États-Unis, Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxivière et André Negrao, les trois pilotes de l’Alpine A480, ont fait mieux que réagir. La bataille a pourtant été âpre avec Toyota, jusqu’à ce que Matthieu Vaxivière ne trouve l’ouverture. Un contact entre les deux prototypes valait à Kamui Kobayashi, pilote de la Toyota incriminée, d’être pénalisé d’un stop-and-go pour sa défense agressive. Et si l’autre exemplaire du prototype Toyota maintenait la pression jusqu’au terme de l’épreuve, c’est bien une formation Alpine Elf Endurance Team impeccable qui franchissait le drapeau à damiers en vainqueur, pour un peu moins de trois secondes. Signe de l’intensité du mano à mano comme de sa faculté de réaction.
Cette manche du championnat du monde FIA d’Endurance marquait également les débuts officiels dans la discipline du Team Peugeot TotalEnergies et de son Hypercar hybride Peugeot 9X8, après quelque 15 000 kilomètres de roulages privés. Le niveau de performance affiché en essais par les Lionnes est clairement l’un des motifs de satisfaction du même week-end. Un week-end toutefois marqué par quelques inévitables soucis de jeunesse en course, qui n’ont pas empêché la #94 emmenée par Loïc Duval, James Rossiter et Gustavo Menezes, de rallier l’arrivée, et ainsi emmagasiner de précieuses informations en vue du futur. « Ces 6 heures de course ont été éprouvantes, analysait Olivier Jansonnie, le Directeur Technique de Peugeot Sport. Nous venions ici pour apprendre et effectivement nous avons beaucoup appris. Nous avons rencontré de nombreux problèmes liés à la course, qu’il est impossible de simuler en essais mais nous sommes rassurés par le potentiel de notre voiture qui a démontré durant les essais libres et les phases de course qu’elle a un bon niveau de performance. Nous étions dans le rythme mais nous sommes conscients de nos points d’amélioration. Nous avons des séances d’essais programmées dans les prochaines semaines qui nous permettrons de corriger les problèmes afin d’être prêt pour Fuji. » L’heure est en effet à la pause estivale pour les pensionnaires du championnat, avant une reprise programmée aux 6 Heures de Fuji, au Japon, le 11 septembre prochain, mais nul doute qu’elle sera studieuse et appliquée pour nombre d’entre eux.
