En passant d'une discipline à l'autre, vous sautez d'une monoplace électrique légère avec pneus de série, à un prototype fermé hybride plus lourd mais équipé de pneus de course. Votre cerveau a-t-il besoin d'un temps de réadaptation ou bien les deux sont-elles complémentaires ?
Je dirais que c’est assez complémentaire. Très naturel pour moi en tout cas, je retrouve vite les automatismes de l’une comme de l’autre.
L'an prochain pour la saison 11 de Formule E, les voitures seront par moments des quatre roues motrices, grâce à l'utilisation du moteur avant en traction. Que pensez-vous de cette évolution ?
C’est une bonne idée, je pense qu’on va gagner pas mal en performance et apporter quelque chose de nouveau donc c’est bien pour le sport.
Tutoyer la limite en qualif sur un circuit urbain avec une monoplace de 350 kW pour 856 kg, équipée de pneus de série, c'est comment ?
C’est très difficile ! Je dirais même plus qu’en Formule 1, parce que le niveau d’adhérence est quand même limité et étant donné qu’on est principalement sur des circuits urbains étroits, à la moindre erreur, on termine dans le mur. C’est plus difficile c’est sûr mais après c’est un challenge sympa pour nous les pilotes et c’est quelque chose que j’apprécie vraiment !
Quel est votre meilleur souvenir de toutes ces saisons déjà passées en Formule E ?
Clairement ma victoire à Paris, à domicile, en 2018.