Pourquoi avoir fait le choix de l’ELMS ?
Déjà parce que les LMP2 ne sont plus admises en FIA WEC. Dans tous les cas, nous avons toujours fait l’ELMS car c’est un championnat où le niveau a toujours été très haut et il correspond aussi à ce que nous pouvons faire dans de bonnes conditions. Aujourd’hui, toutes les meilleures équipes LMP2 sont présentes en ELMS, il y a aussi de superbes équipages, donc c’est un beau challenge à relever. Mais aussi bien techniquement qu’humainement, on a les armes pour bien faire, on a un très beau line up de pilotes, je pense que l’on va embêter les gros teams, en tout cas moi je le fais pour gagner. On a déjà fait deuxième, troisième, quatrième, on a toujours été dans le top cinq mais on n'a jamais gagné, j’aimerais vraiment gagner ce championnat.
Quelle est la recette du succès en ELMS ?
La constance assurément. Il faut être constant dans la performance, il faut que les pilotes le soient également, qu’ils ne fassent pas d’erreurs, car il y a beaucoup de trafic en piste en ELMS. Après, l’erreur est humaine. Moi ce qui me plaît, c’est la relation avec les pilotes, c’est là où je rentre en jeu et que j’ai une valeur ajoutée. Je le ressens quand ils ne sont pas dans les meilleures dispositions, j’essaie de les rassurer, faire en sorte qu’ils soient à l’aise. Il faut leur apprendre à savoir gagner quand on a la meilleure voiture, mais aussi qu’ils sachent faire deuxièmes ou troisièmes, quand on n’a pas la meilleure voiture. En tout cas, chez nous on a un vrai esprit de famille, on est soudés, et je crois dur comme fer que quand on avance tous ensemble, que l’on essaie de comprendre nos erreurs ensemble, sans appuyer où cela fait mal, eh bien on en ressort plus forts.