Comment vivez-vous le fait de participer cette année au championnat du monde Superbike après de nombreuses saisons à courir en Grands Prix ?
Très bien ! C’est une nouvelle expérience et je l’apprécie énormément. C’est effectivement un changement important dans ma carrière, mais aussi dans ma vie, mais il est positif. J’ai passé de nombreuses années en Moto2, et je dois aujourd’hui m’adapter en Superbike à une Ducati évidemment très différente à piloter. La moto est plus lourde, plus puissante. Le format du week-end est lui aussi différent avec la Superpole, les deux courses longues et la course Superpole. Et puis mon frère court aussi dans ce championnat, je suis très content de le retrouver.
Comment vous êtes-vous adapté à cette nouvelle catégorie ?
Tout est très différent et j’ai dû changer beaucoup de choses dans mon approche de la compétition. La façon de piloter, bien sûr, mais aussi de gérer le week-end.
En Superbike, je ne dirais pas qu’il faut être plus agressif, mais il faut utiliser davantage l’avant de la moto sur la première partie du freinage pour préparer le virage et pouvoir ensuite accélérer. Utiliser le grip en sortie de virage est essentiel. Cela n’est pas évident, surtout quand on a pris d’autres habitudes avec une moto plus légère et beaucoup moins puissante.