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Randy De Puniet : « Nous serons rapidement en mesure d’aller chercher la victoire »

Après une longue histoire en Grands Prix, Randy de Puniet a décidé il y a quelques années d’ajouter un dernier chapitre à sa carrière avec l’Endurance. Pilote du team KM99 depuis trois ans, celui qui est aussi ambassadeur ELF se réjouit de la récente association entre l’équipe de Mario Kupper et le team ELF Marc VDS Racing.

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Qu’est-ce que la marque ELF représente dans votre histoire de pilote ?

ELF, c’est un nom qui parle à tous les amateurs de sports mécaniques. C’est une marque importante, depuis des années, que ce soit dans le monde de la course auto ou dans celui de la moto. C’est aussi une marque qui m’a aidé à mes débuts en championnat de France, puis en championnat d’Europe. J’ai également porté les couleurs ELF en Grands Prix, d’abord en 125 avec le team Scrab, puis en MotoGP avec Kawasaki et avec l’équipe LCR de Lucio Cecchinello. Il y a eu ensuite l’Endurance avec Gilles Stafler et le team SRC, puis aujourd’hui avec la structure ELF Marc VDS KM99.

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De toutes ces saisons, lesquelles ont été les plus marquantes ?

C’est difficile de choisir car il y a de très bons souvenirs tout au long de ces saisons. En 2007, pour ma deuxième année en MotoGP, j’ai fait de belles choses avec la 800 Kawasaki. J’ai décroché mon premier podium au Japon, on avait une super moto. Il y a eu aussi trois belles saisons avec Lucio, notamment 2010… Ça s’est malheureusement arrêté sur une mauvaise blessure en Allemagne alors que le championnat était plutôt bien engagé. 2007 et 2010 restent mes deux plus belles saisons en MotoGP.

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Vous avez eu l’opportunité d’essayer une 500 Yamaha lors de la Sunday Ride Classic, sur le circuit Paul Ricard. Vous auriez aimé courir en classe reine avec ces machines à moteur deux-temps ?

C’était la moto avec laquelle Olivier Jacque a couru en 2001. Malheureusement, je n’ai pu faire que quelques tours à cause d’un problème technique. Ayant couru dans les catégories 125 et 250 avec ce type de moteurs, j’aurais effectivement adoré courir avec une 500. La taille de ces machines me convient parfaitement, je me suis senti tout de suite à l’aise. La puissance arrive assez brutalement, c’est vraiment du plaisir pur. C’est léger, maniable… On a tous rêvé devant les Grands Prix 500.

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Vous avez aujourd’hui 44 ans, pourquoi avoir décidé de prolonger votre carrière en Endurance ?

Quand j'ai commencé en tant de consultant pour Canal+, en parallèle je faisais du testing pour KTM en MotoGP. On était au mois d'août 2016, mon téléphone a sonné. C’était Fabien Foret, avec qui je suis ami, qui courait alors en EWC pour Kawasaki. Gilles Stafler cherchait un pilote pour le Bol d'Or. J’ai accepté. Je me suis amusé sur cette course, on finit deuxième, et j'ai décidé de continuer. Nous sommes en 2025 et je suis toujours là ! Il y a bien un moment où il va falloir que ça s'arrête, mais pour le moment je prends toujours autant de plaisir. Et comme je suis encore compétitif…

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L'association entre KM99 et le team ELF Marc VDS, qu'est-ce que ça vous apporte cette année ?

Ça apporte beaucoup de choses, ça amène déjà un soutien financier qui permet de disposer d’un meilleur matériel, d’un meilleur soutien de la part de Yamaha. Ça apporte aussi un plus en terme d’image car l’équipe ELF Marc VDS Racing est bien connue dans le monde des sports mécaniques. Je pense que, plus généralement, c’est bénéfique à l’EWC. Les équipes se renforcent, de plus en plus de gens s’intéressent à ce championnat… De notre côté, le début de saison n’a pas été simple, mais le potentiel est clairement là et je suis convaincu que nous serons rapidement en mesure d’aller chercher la victoire.