Signature et Alpine, c’est aussi toute une déclinaison de modèles de l’A110, avec la version Cup de circuit, sa grande sœur la GT4, la version R-GT du Trophée Rallye, ou plus récemment la GT + victorieuse du rallye du Mont-Blanc avec Sébastien Loeb… D’où est venue cette idée de la décliner sous toutes ses formes ?
Dès le départ du projet en 2013, quand on a contribué à la relance de la marque et que l’on a été désignés pour être l’entité qui opérait le retour de la marque de la compétition, en amont du projet industriel proprement dit. Dès le début, on a passé un accord avec Alpine, où s’il y avait un dérivé compétition clients de la voiture de série, il serait opéré par Signature et sa filiale Signature Technologies Automobile. Quand on a vu l’A110, rapidement, juste en fermant les yeux, on a imaginé cette voiture, à l’image de sa devancière, la Berlinette, rouler en rallye, sur les circuits, et comme on a un savoir faire en termes de conception, de fabrication et d’assemblage de véhicules, acquis notamment avec notre partenaire Renault Sport à l’époque, on a postulé tout de suite à l’idée, avant même qu’il y ait une Alpine moderne sur les routes de France.
Entre les Cup, GT4, R-GT et maintenant les GT +, combien de voitures différentes roulent ?
Depuis 2018, au global, on est à peut-être 150 voitures. La structure qui gère cette activité, Signature Technologies Automobiles, s’est du même coup développée. Elle existait déjà, on avait fait du montage pour Peugeot, pour Renault, on avait aussi conçu une F4, qui a été vendue à la FFSA, au Brésil, en Suède. Aujourd’hui la structure est composée d’une dizaine de personnes qui gèrent le bureau d’études, la conception, le montage et la commercialisation.