Qu’attendez-vous de cette saison 2025 ?
Une amélioration. Plus qu’en termes de résultats, j’attends de voir les méthodes de travail mises en place porter leurs fruits. Avant de penser à retrouver les avant-postes, ce serait déjà positif de ne plus avoir à se demander chaque week-end si l’on va pouvoir passer en Q2 ou pas. Il faut que l’on soit capable de se retrouver dans le top dix dès le vendredi.
Qu’est-ce qui a été mis en place pour parvenir à vos attentes ?
Quand j’ai reconduit mon contrat avec Yamaha, il y a eu de longues discussions car je demandais beaucoup de choses : de nouvelles personnes, des ingénieurs supplémentaires, un team satellite, un nouveau projet… C’est la première fois, cette année, que tout est enfin réuni. Yamaha a vraiment fait d’énormes efforts pour rattraper son retard, et je suis content de voir tout ça, même si, évidemment, nous allons devoir être patients pour en récolter les fruits. Honnêtement, je vois que depuis l’arrivée de Max (Bartolini), les mentalités évoluent. Quand il fallait un mois il y a un an pour obtenir quelque chose, on l’a désormais en quinze jours. On arrive aujourd’hui à utiliser de nouvelles pièces sans qu’elles aient été validées et revalidées, même s’il n’y en a qu’une à disposition. Et quand quelque chose ne fonctionne pas, on le met de côté et on continue d’avancer. Avant il fallait sans cesse essayer et réessayer des choses alors qu’on savait très bien que ça ne menait à rien. Je ne vais pas dire que les Japonais ont désormais une mentalité européenne, mais ils commencent vraiment à s’en rapprocher. En tout cas ils se sont clairement ouverts à de nouvelles méthodes.