EWC

Un podium pour KRT en EWC

Suzuka, Japon, 8 août - Si le team SRC n’a pas réussi à se glisser dans le top dix à l’arrivée des Huit Heures de Suzuka, la Kawasaki officielle du trio Rea, Lowes, Haslam s’est, elle, hissée sur le podium.

Lors de leur dernière visite sur le circuit de Suzuka, en 2019, les hommes de Gilles Stafler avaient coiffé leur première couronne de champions du monde. Un magnifique souvenir qui appartient malheureusement au passé. Cette année, le tracé japonais n’a pas apporté le même bonheur au team SRC Kawasaki. Douzième sur la grille, la Kawasaki numéro 11 a terminé la course en quinzième position à onze tours des vainqueurs. « On savait qu’avec une moto privée et pensée pour les courses de 24 heures nous allions souffrir face aux machines d’usine, commente Randy de Puniet. Mais on pensait tout de même pouvoir profiter de notre rythme et des péripéties de la course pour terminer dans le top dix. Ça n’a malheureusement pas été le cas. » Au-delà de la petite chute de l’ancien pilote MotoGP qui, en début de course, a fait perdre une petite minute son équipe, la Kawasaki du team SRC n’a jamais réussi à retrouver sa cadence des essais. 

« J’ai du mal à m’en expliquer la raison, glisse Gilles Stafler. Il faisait chaud, mais il avait aussi fait très chaud en début de semaine et cela n’avait pas empêché Florian Marino de descendre en 2’09”2. Or, pendant la course, nous avons eu beaucoup de mal à rouler en 2’10”. On manquait de grip à l’avant comme l’arrière, peut-être à cause de la pluie tombée samedi… » A cela s’est ajouté un problème de tension de chaîne et un demi-guidon qu’il a fallu resserrer. « On a subi, résume le patron du team SRC. Ça n’est pas le résultat que nous espérions, il faudra faire beaucoup mieux au Bol d’Or. » Comme il y a trois ans, Kawasaki engageait cette année à Suzuka une moto officielle confiée à l’équipe KRT. Pilotée par Jonathan Rea, Alex Lowes et Leon Haslam, managée par Guim Roda, cette machine s’était imposée lors de sa dernière sortie au Japon. Cette fois, les pilotes du WSBK ont dû se contenter de la deuxième marche du podium. « Un résultat plus qu’honorable, note le sextuple champion du monde britannique. Contrairement à Honda qui alignait une machine développée pour Suzuka et gérée par une équipe dédiée à cette épreuve, nous sommes venus avec notre moto de Superbike et une équipe qui n'est pas habituée aux ficelles de l’endurance. Nous pouvons donc être fiers de ce que nous avons accompli. »