Règlement MotoGP
Les règles du jeu
Les essais
Avec l’introduction d’une course sprint le samedi après-midi, les pilotes MotoGP disposent depuis l’an dernier de deux séances d’essais libres plus longues le vendredi, 45 minutes pour la FP1 et 1 heure pour la FP2. Les dix premiers du classement combiné de ces deux séances passent directement en Q2. La FP3 devient une séance similaire à ce qu’était jusqu’à présent la FP4, c’est-à-dire que les chronos qui y sont établis ne sont pas pris en compte pour la qualification. Les deux pilotes les plus rapides en Q1 rejoignent les dix déjà retenus pour la Q2 qui sert à établir la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi comme du Grand Prix du dimanche. Chaque ligne est composée de trois pilotes. Pour être qualifié, un pilote doit avoir effectué un temps au moins égal à 107% du temps enregistré par le pilote le plus rapide.
Les courses
Le championnat du monde MotoGP comporte 22 Grands Prix. Chaque épreuve dure entre 40 et 45 minutes sur une distance comprise, selon les circuits entre 100 et 130 km. Des points sont attribués à l’arrivée pour les 15 premiers selon le barème suivant : 25, 20, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 pt. Depuis 2023, une course sprint figure également au programme le samedi après-midi. Elle se déroule sur la moitié de la distance du Grand Prix du dimanche et seuls les neuf premiers à l’arrivée inscrivent des points pour le classement du championnat du monde. Le barème est le suivant : 12 points pour le premier, 9 pour le deuxième, 7 pour le troisième… Ainsi de suite jusqu’au neuvième.
Le règlement technique
Le championnat du monde MotoGP se dispute avec des prototypes de 1000 cm3. Les pilotes disposent de 7 moteurs pour toute la saison. Depuis 2017, toutes les équipes utilisent le même système de gestion électronique fourni par le promoteur du championnat. Chaque pilote dispose d’une allocation pneumatique limitée, et les motos ne peuvent pas embarquer plus de 22 litres de carburant. Cette année, le système de concessions a été mis à jour. Les concessions sont calculées en deux temps. La première période va de la première à la dernière épreuve de la saison. La seconde s'étend de la première épreuve après l'interdiction des essais d'été à la dernière épreuve avant le début de l'interdiction des essais d'été de la saison suivante. Les usines sont classées en quatre catégories - A, B, C ou D - en fonction du pourcentage des points maximums possibles qu'elles ont accumulés dans chaque période. Ce rang détermine les jours d'essais et les pilotes autorisés, les apparitions de wildcards, le nombre de moteurs, les spécifications et le gel des moteurs, les nouveautés aérodynamiques et le nombre de pneus fournis pour les essais.
Les motos
- MotoGP
- Cylindrée : 1000 cm3
- Puissance : 280 chevaux
- Poids : 158 kg
- Vitesse maxi : 350 km/h
- Capacité maxi du réservoir d’essence : 22 litres
Nombre d’engagés
- 22 pilotes de 8 nationalités différentes :
- Italie
- Espagne
- France
- Japon
- Australie
- Afrique du Sud
- Portugal
- Thaïlande
Les pilotes
- Francesco Bagnaia
- Fabio Quartararo
- Marc Marquez
- Joan Mir
- Enea Bastianini
- Franco Morbidelli
- Jack Miller
- Miguel Oliveira
- Brad Binder
- Fermin Aldeguer
- Maverick Viñales
- Pedro Acosta
- Ai Ogura
- Johann Zarco
- Jorge Martin
- Alex Rins
- Raul Fernandez
- Marco Bezzecchi
- Luca Marini
- Alex Marquez
- Fabio Di Giannantonio
- Somkiat Chantra…
Les constructeurs
- Yamaha
- Honda
- Ducati
- Aprilia
- KTM
Historique
Au tout début avec la marque ELF, TotalEnergies est présent en Grands Prix moto depuis 1973. Au cours de toutes ces années, l’expertise des laboratoires de la compagnie TotalEnergies n’a cessé de se développer avec la mise au point de carburants et de lubrifiants sur-mesure permettant de satisfaire les besoins spécifiques de différents partenaires. Les succès sportifs, eux, n’ont pas manqué. Dès 1974, Phil Read s’imposait en Grands Prix 500 pour offrir au pétrolier français son premier titre en classe reine. Entre 1978 et 1986, ELF contribue au développement de nouvelles technologies en finançant les projets de brillants ingénieurs tel qu’André De Cortanze. Durant cette période, plusieurs pilotes s’illustrent en étant soutenus par le pétrolier français. C’est le cas de Raymond Roche qui, en 1984, termine à la quatrième place du championnat du monde sous l’étendard Total. Tout en remportant de nombreuses victoires, la Compagnie joue un rôle majeur dans l’évolution des motos de compétition, comme en atteste les solutions techniques innovantes développées pour ses motos ELF X ou ELF E, protégées par 18 brevets technologiques. En 1991, ELF s’associe avec le HRC et soutient l’équipe officielle Honda. Floqué du logo ELF, Loris Capirossi décroche son deuxième titre de champion du monde 125. Trois ans plus tard, la marque tricolore est au côté de Mick Doohan qui remporte le premier de ses cinq titres de champion du monde 500. En 1996, c’est Olivier Jacque qui décroche sa première victoire en championnat du monde sous les couleurs ELF. La saison suivante, une nouvelle 500 de Grands Prix est créée à l’initiative de Michel Métraux, l’importateur des produits ELF en Suisse. En 2001, ELF accompagne l’équipe Tech 3 pour son passage en classe reine. Cinq ans plus tard, la marque est aux côtés de Kawasaki qui fait son retour en Grands Prix dans la catégorie MotoGP. Le constructeur japonais profite alors de l’expérience des ingénieurs ELF pour intensifier le développement de sa ZX-RR. Ce sera ensuite le team Honda LCR de Lucio Cecchinello, puis l’équipe Marc VDS qui bénéficieront du soutien de ELF pour briller en MotoGP. Le premier avec Randy de Puniet, Toni Elias et Stefan Bradl, le second avec Scott Redding et Jack Miller, ce dernier ayant même décroché sa première victoire en classe reine avec l’équipe belge. Plus récemment, les pilotes Tech 3 du groupe Pierer Mobility ont eux aussi porté les couleurs ELF.
Mis à jour en Mars 2025